Formalités d’entrée
Pour effectuer un voyage touristique ou un voyage d’affaires, il est nécessaire d’avoir un visa délivré par les consulats d’Algérie sur présentation d’une invitation professionnelle ou à titre privé.Lorsqu'il est à plusieurs entrées, le visa peut être octroyé pour des durées de trois mois, six mois, un an ou deux ans. Il comprend des périodes de séjour jusqu'à 90 jours, tandis que le séjour cumulé de présence en Algérie peut aller jusqu'à 180 jours par an. Deux sortes de Visas peuvent être délivrées :
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Le visa d'affaires :
Délivré sur la base d’une lettre d’invitation du partenaire algérien, ou d’une lettre d’engagement ou ordre de mission de l’organisme employeur du demandeur de visa, accompagné d’une réservation d’hôtel ou d’une attestation de prise en charge par l’organisme invitant. -
Le visa de travail :
Délivré sur la base d’un contrat de travail et d’une autorisation provisoire de travail préalable au permis de travail délivrée par les services compétents chargés de l’emploi, ainsi que d’une attestation de l’organisme employeur visée par les services concernés.
Les ressortissants étrangers qui exercent en Algérie doivent obtenir un permis de travail ou une autorisation temporaire délivrée par les services de l’inspection du travail des wilayas concernées.
Infrastructure d'hébergement
Le parc hôtelier algérien compte actuellement 1195 établissements totalisant une capacité de 102 244 lits.Les hôtels classés (de 1 à 5 étoiles), conformément aux anciennes normes,sont au nombre de 378 établissements totalisant une capacité de 20475 lits, et
répartis comme suit:
- 8 établissements 5 étoiles pour 4242 lits.
- 6 établissements 4 étoiles pour 1800 lits.
- 46 établissements 3 étoiles pour 4605 lits.
- 158 établissements 2 étoiles pour 1295 lits.
- 160 établissements 1 étoile pour 8533 lits.
Institutions politiques
La Constitution de 1989 a pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie consacré le pluralisme et l'ouverture du commerce extérieur, jusque-là, monopole de l'Etat. Le système institutionnel et politique algérien consacre le régime présidentiel du pouvoir exécutif. Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour une durée de cinq ans. Il est rééligible.La révision constitutionnelle du 28 novembre 1996 a instauré un parlement bicaméral, l’Assemblée Populaire Nationale, première Chambre du Parlement Algérien et le Conseil de la Nation, deuxième Chambre du Parlement. Le Président du Conseil de la Nation remplace le Président de la République en cas de vacance du pouvoir, mais ne peut cependant être candidat à la succession de ce dernier. Le Premier ministre, désigné par le Président de la République, met en œuvre la politique gouvernementale.
Il existe également un Conseil Constitutionnel qui veille à la constitutionnalité des lois et à la régularité des opérations de référendum, d’élection du Président de la République et des élections législatives. Les autres principales institutions de l'Etat Algérien sont le Haut Conseil de Sécurité, la Cour Suprême, le Conseil d’État, le Haut Conseil Islamique et le Conseil National Economique et Social. Ces institutions ont un rôle consultatif.
Système judiciaire
La Constitution prévoit un système judiciaire indépendant qui protège la société et les libertés, fondé sur les principes de l’égalité et de la légalité. Il autorise les recours à l’encontre des actes des pouvoirs publics. Le juge est protégé contre toutes formes de pressions et n’obéit qu’à la loi. Il est responsable devant le Conseil Supérieur de la Magistrature. L’organisation judiciaire algérienne est caractérisée par trois traits principaux :- La dualité des Juridictions.
- La simplicité des procédures.
- Le rapprochement de la justice du justiciable.
Les principales structures de ce système sont :
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La Cour suprême :
Elle est juge de droit et sanctionne à ce titre toute violation de la loi. Elle se prononce en matière sur les recours, notamment en cassation et en révision. Dans certains cas, la Cour est en même temps juge de fond et juge de droit. -
Le Conseil d’État :
Organe régulateur de l’activité des juridictions relevant du pouvoir judiciaire, il assure l’unification de la jurisprudence administrative à travers le pays et veille au respect de la loi. Il jouit de l’indépendance dans l’exercice de ses compétences judiciaires.